Fin scénarisée Univers 2022 – Nuage d’Acier

L’avant-garde de la horde de Jade a surprit les défenses latines par sa mobilité et son agressivité. Les Mongols ont prit rapidement possession du terrain, et seules les embuscades des oisillons, menés par l’oncle viande et les écuyers Boniface, la Blatte et Gauvain ralentissent l’avancée vers les frontières du Duché.

De Langier réussit à ouvrir un couloir d’approvisionnement en éradiquant les escarmoucheurs mongols venus couper les lignes arrières. Lors des affrontements le Lancerre Rayam (Romain), conseiller du commandant mongol, blesse mortellement le Limier d’un violent coup de hache sur les côtes, déchirant son jacques, une dernière flèche de l’archer du clan Naïm achève le Limier qui s’effondre dans un dernier râle.

Les mongols approchent rapidement des défenses du camp latin, les obligeant à se déplacer de nuit et à marche forcée, pour se repositionner plus près des terres du Duché. Grâce au difficile travail du chevalier Renaud de Palmi et de ses espions payés à prix d’or, les Latins découvrent le chemin vers le camp mongol et préparent une embuscade au lever du Soleil pour les ralentir. Les éclaireurs latins se faufilent avec Renaud dans les défenses du camp adverse, éliminant soigneusement les gardes et lançant le signal de l’assaut. Les joyeuses compagnies déferlent et prennent par surprise les mongols au réveil. Le massacre et le pillage débutent alors. Le camp mongol encore fumant et les oisillons toujours pillant voit arriver la relève de la horde. S’ensuit une bataille où les mongols, pris de rage, se vengent cruellement sur les latins, passant au fil du sabre les troupes les plus légères.

Les Mongols continuent de pousser la ligne de front plus en avant vers les terres du duché, mais omettent de sécuriser les terres nouvellement acquises, mettant à mal la logistique. L’Oerleuck et les membres de l’état major, décidèrent de monter une puissante caravane armée pour aller chercher du ravitaillement. Mais les joyeuses compagnies, sous les ordres de l’Oncle Viande, préparent des embuscades. Les hommes d’armes Herbert et Fliburnin ainsi que l’écuyer Durandal des Milites Treslis, encouragés par les prières et le fléau d’arme du moine frère Radagaise de l’onction s’illustrent en ces moments par leurs puissantes charges, mettant à mal la caravane mongole. Celle-ci subit de nombreux assauts des joyeuses compagnies, qui entament férocement les défenses Mongoles, entraînant la perte d’une partie du ravitaillement. C’est aux abords du camp Mongol que la dernière charge sur la caravane est menée par Corentin lui-même. Dans une héroïque résistance, les Keshigs, les Lancerres et les troupes lourdes de la horde forment un mur ou vient s’écraser l’assaut des joyeuses compagnies, permettant aux rares bouviers et porteurs Mongols de rejoindre le camp avec la vie sauve.

Malgré ce succès, Corentin VI de Langier décide d’opérer un nouveau repli, cette fois sur la rivière Zvlata, qui marque la frontière entre le duché de Erbrungs et les territoires Slaves.

La Horde de Jade continue son avancée, talonnant les latins jusqu’au pont Brinquebalant. C’est à ce moment que Teren Batjargal, chef du contingent Mongol, s’aperçoit qu’un coffre contenant des informations sensibles a disparu. Apprenant cela et voyant la colonne latine derrière le pont, Teren enfourche son destrier et harangue ses troupes fatiguées et mal nourries à la charge.

Corentin VI de Langier met ses chevaliers et hommes d’armes en ligne, prêts à recevoir l’impact mongol sur le pont. S’ensuit une forte contre charge latine montrant alors toute la puissance de l’host et ébranlant les troupes mongoles. Au cours de cet assaut, le beau fils du Khan, voulant relancer la charge et voyant que Corentin VI est à portée de hache se rue en avant. Un duel s’engage entre les commandants des deux armées. La hache et le sabre du chef Mongol s’abattent sans relâche sur le commandant des joyeuses compagnies qui pare vaillamment de son écu et de sa lame. Le sieur de Langier, lâchant son épée, dégaine un poignard pour tenter d’égorger son adversaire qui le prend à bras le corps. Dans la furie de cette empoignade, les deux adversaires basculent dans la rivière, à la stupéfaction des soldats Mongols et Latins qui voient leur chef disparaître dans les flots bouillonnants. Au cours de l’assaut vengeur qui s’ensuit, les chevaliers Enguerrand et Prosper s’illustrent par leur force et leurs puissants coups, abattant de nombreux guerriers mongols. Dans la rage de la bataille Altantsetseg des Naïm (Sarah), la chef de guerre mongole, trouve l’Oncle Viande et le défie. Au cours de ce duel mémorable, et par une botte secrète, elle parvient à faire basculer le chef latin par-dessus le parapet.

Plus tard, l’Oerleuck Zǐháo Yang tombe face au chevalier Manfred dit Belles Cuisses, suite à un duel acharné. Les puissants coups de hache de Manfred mettant à genoux l’arrogant mais trop vieil intendant Mongol. Manfred abat finalement sa hache sur le casque de Zǐháo, le clouant au sol et l’assommant à demi. C’est alors que le chevalier attrape l’intendant pantelant par la cheville et le jette à l’eau tel une brindille !

Cependant le pont de bois faiblissant sous le poids de tant de guerriers commence à vaciller. Prenant conscience du danger, les deux armées tentent de fuir vers leurs positions mais dans un bruit affreux de bois craquant , le pont s’écroule, emportant avec lui une bonne partie des combattants, ainsi que le fameux coffre.

A l’issue de cette campagne, les deux armées sont fortement diminuées. Les commandants des deux camps sont portés disparus, emportés par les flots de la Zvlata.

L’Oncle Viande, ayant échappé de peu à la noyade lors de son combat avec Altantsetseg des Naïm, n’est pas en mesure de reprendre le commandement. Malgré ses efforts, le purificateur de l’ordre de la croix ardente ne parvient pas à imposer son autorité aux Joyeuses compagnies qui refusent de lui obéir, ainsi qu’à l’intendant Manfred dit belle-cuisse, piètre stratège.

Côté Latin, les joyeuses compagnies et leurs alliés sont parvenus à ralentir la progression mongole en détruisant les lignes d’approvisionnement, les mettant dans une situation périlleuse tout en créant une forte position défensive sur la rivière Zvlata. Parvenant par la ruse à mener plusieurs fois l’assaut sur le camp mongol, ils ont sapé le moral des adversaires et démontré la faible capacité des commandants de la horde en matière de contre-espionnage.

Mais les joyeuses compagnies ont tout de même souffert et leurs troupes ont été durement touchées, surtout les oisillons peu préparés à une campagne d’une telle violence.

Cependant les Latins n’ont pas abattu toutes leurs cartes. En effet, la célèbre compagnie nommée « légion du fléau », renforcée par les fanatiques du duché de Erbrungs approchent pour compléter le contingent latin. A leur tête, le célèbre Paladin Louen le Serpent, relique vivante et chapelain des joyeuses compagnies apporte la solde des mercenaires et un nouveau contrat pour la prochaine campagne militaire .

Les latins décident donc de prendre leurs quartiers sur la rive Ouest de la rivière, avec la vague intention de repousser les Mongols qui tenteraient de traverser, et la ferme intention de mettre en place l’élection de Conrentin ou Corentine VII de Langier. Des soldats s’éclipsent, qui pour chercher le corps de Corentin VI, dont l’armure constitue un joli butin, qui pour rechercher le coffre perdu, contenant parait-il un fabuleux trésor.

La disparition du commandant Mongol et la mort de l’Oerleuck Zǐháo Yang paralyse l’avancée Mongole. Ni le conseiller Rayam, ni la chef de guerre Altantsetseg ne disposent du mandat pour diriger la troupe. Tenant conseil, les deux membres restant de l’état major décident de camper prudemment sur les positions à l’est de la Zvlata, tout en dépêchant un messager au grand Khan.

Ce début de campagne fut difficile pour les deux parties. Maintenant chaque camp craint et respecte son adversaire. Les mongols ont pris du terrain et fait de nombreuses pertes aux joyeuses compagnies. Ils pillent maintenant allègrement les nouveaux territoires acquis, enrichissant les soldats de la horde. Le Khagan, Empereur des Mongols et beau père de Teren Batjargal est rapidement informé de ce succès relatif. Peiné par la disparition de son gendre, mais souhaitant maintenir la pression sur l’host latin, il appelle à lui les chefs de clan Enkhtuya (rayon de paix) et Ganzorig (courage d’acier). Ces deux féroces combattants sont placés à la tête d’une partie des réserves de la grande armée, constituée des troupes les plus exotiques de son immense Khaganate. Aux dernières lueurs du soleil d’automne, ces renforts prennent leurs quartiers près de la ville de Stavia, imposant à la noblesse slave une alliance fragile.